On pensait qu’après le lancement du satellite le 21 décembre 2007, les malheurs de RASCOM étaient enfin terminés. Mais apparemment ça continue. Bonne chance quand même, et haut les coeurs! KL
Voir les deux articles ci-dessous:
– Tentative de sauvetage du satellite panafricain Rascom-QAF1 (AFP)
– Rascom 1 enregistre ses premiers ennuis mécaniques (APA News)
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1. Article 1
Tentative de sauvetage du satellite panafricain RASCOM-QAF1
De nouvelles manoeuvres seront réalisées pour tenter de sauver la mission du satellite panafricain Rascom-QAF1, lancé le 22 décembre par une fusée Ariane mais dont un incident technique avait interrompu la mise sur orbite définitive, a annoncé mardi Thales Alenia Space.
Le constructeur du satellite de télécommunications a précisé dans un communiqué qu’il essayait de modifier son orbite afin de le protéger des radiations solaires, permettant ainsi “d’analyser la possibilité d’atteindre” l’orbite géostationnaire définitive à 36.000 km au-dessus de l’Equateur, à la verticale du golfe de Guinée.
Les opérations de mise à poste destinées à corriger l’orbite provisoire du satellite après le lancement grâce à une série d’allumages de son moteur embarqué, avaient été interrompues en raison d’une fuite dans le sous-système d’hélium pressurisé.
Ces nouvelles manoeuvres devant consommer de l’hélium, nécessaire pour maintenir le satellite en position idéale au cours de sa mission, sa durée de vie, prévue pour 15 ans, “devrait être considérablement réduite”, a indiqué Thales Alenia Space dans un communiqué. Elle “ne pourra être estimée qu’une fois l’orbite visée atteinte et sous réserve que les opérations se déroulent avec succès”, a-t-il ajouté.
Premier satellite panafricain de télécommunications, lancé pour la société SascomStar-QAF, Rascom-QAF1 doit fournir différents services de télécommunications (télévision directe, accès internet…) dans les zones africaines rurales ainsi que des liaisons interurbaines et internationales sur tout le continent.
(Source : AFP – 08 janvier 2008)
2. Article 2
Rascom 1 enregistre ses premiers ennuis mécaniques
Informations sur la fuite dans le système de pressurisation des réservoirs de carburant de RASCOM, premier satellite panafricain de télécommunication.
La société privée Rascomstar qaf Toulouse (France), chargée de l’exploitation et du système du premier satellite panafricain de télécommunication RASCOM (Organisation régionale africaine de communication par satellite) lancé le 22 décembre dernier, a confié à APA qu’elle attend d’être fixée sur les conséquences de la fuite dans le système de pressurisation des réservoirs de carburant du satellite annoncé le 29 décembre par le constructeur Thales Alenia Space.
Jointe au téléphone, Mme Miriame Calmet, assistante à Rascomstar qaf Toulouse, a confirmé la panne et indiqué à APA que sa société « s’en remet au communiqué » et « est dans l’attente » depuis « l’annonce de la panne par le constructeur du satellite le 29 décembre dernier ».
A cette date, Thales Alenia Space avait rendu public un communiqué, indiquant que l’engin lancé le 22 décembre dernier par une fusée Ariane-5 depuis le centre spatial de Kourou enregistre une fuite de l’hélium liquide (un gaz inerte).
La panne, selon le communiqué, a été « détectée après les premières opérations de relevage d’orbite dans le système de pressurisation des réservoirs de carburant », Thales Alenia Space a dû « immédiatement stopper » toutes les procédures pour s’enquérir de l’importance de la panne.
Une radio étrangère rapporte jeudi, que le « problème de ce satellite panafricain de télécommunications – le tout premier du genre – c’est qu’il est parfaitement fonctionnel, pour peu qu’il soit placé sur sa position finale – une position géostationnaire, face à l’Afrique, dans le plan de l’Equateur, à 36.000 km d’altitude ».
« Si l’on fait exception de la fuite constatée, l’engin est parfaitement apte à réaliser sa mission de relais spatial africain pour la télévision directe et les services d’internet », indique la station.
Les spécialistes estiment qu’il est encore possible d’effectuer la mise à poste définitive non pas avec le moteur principal de Rascom-1, mais avec un autre système de propulsion secondaire ne générant qu’une fuite d’hélium mineure ».
Une petite lueur d’espoir » pour l’engin.
« Si cette option est retenue d’ici la fin de la semaine, Rascom pourrait donc être sauvé et mis à poste dans les toutes prochaines semaines. »
Mme Lydie Garba basée au siège RASCOM, à Abidjan en Côte d’Ivoire, confirmant la panne de l’engin, a indiqué Rascomstar qaf Toulouse, le partenaire de l’organisation depuis 10 ans pour toute « réponse technique ».
Quarante-cinq pays africains, sur un total de 53 pays, ont signé en mars 2005 la convention de RASCOM perçu au plan africain comme un « moyen puissant », un « outil indispensable » d’intégration politique, économique, commerciale et culturelle.
Selon la convention, RASCOM permettra, « l’émergence d’une industrie locale des télécommunication », une « occasion réelle de positionnement et de participation dans l’infrastructure mondiale de l’information » avec la possibilité de « produire des émissions et de faire des retransmissions radiophoniques et télévisuelles à l’échelle du continent ».
Elle poursuit également l’objectif de réduire la fracture numérique.
Sur le plan économique, RASCOM ambitionne de créer de nouveaux métiers dans le domaine des télécommunications et de favoriser les investissements.
Le taux de rentabilité interne du capital investi est d’environ 35%, selon l’organisation.
Source : APA
Date de publication : 3 janvier 2008