Dakar, 19 déc (APS) – Le taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) réel de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) est fixé, en 2012, à 6,4%, selon le conseil des ministres de l’union réuni récemment à Niamey (Niger).
Le conseil des ministres de l’UEMOA était en réunion ordinaire vendredi à Niamey sous la présidence de José Mario Vaz, ministre des Finances de la Guinée-Bissau.
Etaient également présents à cette rencontre, Cheikh Hadjibou Soumaré, président de la Commission de l’UEMOA, Tiémoko Meyliet Koné, gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique e l’ouest (BCEAO), Christian Adovelande, président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), etc.
Outre le taux de croissance du PIB fixé à 6, 4%, le communiqué transmis à l’APS indique que le niveau des réserves de change représente plus de 6 mois d’exportation à fin novembre, correspondant à un taux de couverture de l’émission monétaire de près de 112%.
Concernant la BCEAO, le conseil des ministres, après examen de la situation économique et financière de l’UEMOA, s’est félicité des ‘’perspectives favorables de l’union, marquées notamment par la reprise plus rapide que prévue de l’activité économique en Côte d’Ivoire’’.
Cette situation a été aussi rendue possible par ‘’la réalisation de flux d’investissements étrangers (IDE) importants dans le secteur minier et l’accroissement des investissements publics en infrastructures dans la plupart des Etats’’.
A Niamey, les ministres se sont toutefois préoccupés des résultats ‘’peu satisfaisants’’ de la campagne agricole 2011-2012 dans les pays sahéliens.
Face à cette situation, souligne le communiqué, ‘’les ministres ont recommandé la mise en œuvre de mesures visant à assurer un meilleur approvisionnement des marchés en produits vivriers, l’accroissement des échanges intra-régionaux, la lutte contre les comportements spéculatifs et le recours aux stocks de souveraineté alimentaire’’.
Selon le conseil des ministres, ‘’ces mesures sont de nature à limiter l’impact de la baisse de la production céréalière sur l’inflation’’.
Les ministres des Finances l’UEMOA se sont par ailleurs engagés à ‘’poursuivre les efforts d’assainissement des finances publiques en vue de contenir les déficits tout en préservant l’investissement public dans les infrastructures’’.
L’UEMOA regroupe le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. Ces pays ont en commun le franc CFA.
Par/Source/date: OID/AD – Agence Sénégalaise de presse – 19/12/2011